Comme on respirait le bonheur, la joie de vivre et le sourire commercial hier soir, on s’est dit que c’était l’occasion rêvée pour aller voir Amour au cinéma.
On a bien fait. Lorsque les lumières se sont relevées, la salle baignait (et nous avec) dans la dépression prolongée, le désir d’euthanasie immédiate à coup de médicaments périmés et les mouchoirs usagés. D’un seul coup, notre spleen rentrait dans le rang des mois d’automne parisien.
C’est là que le générique a mentionné l’élément le plus important du film : la présence de deux dresseurs de pigeon dans l’équipe de tournage.
Je n’ai jamais réussi à contrôler mon fou rire.
Encore un cinéma ou je n’oserai jamais remettre les pieds (à ce rythme, je n’aurai plus droit qu’aux avant-premières où tu peux venir déguisé) (s’ils font un « Enquête Corse II », je pourrai enfin recycler mon passe-montagne à pompons multicolores)