Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 16:32

 

450 heures de TRAM

 

150 heures d'AVION

 

250 heures de COURS

 

30 heures de MAX BRENNER

 

200 heures de STAGE

 

8 heures de CINEMA

 

50 heures de PLAGE

 

13 heures d'EXAMENS

 

400 heures de VAN

 

15 heures de THAILA THAI

 

50 heures de SKYPE

 

150 heures de MENAGE

 

2200 heures de VOYAGE

 

8660 heures de TROISIEME ANNEE

 

AUSTRALIE 8 JUILLET 2010 – 4 JUILLET 2011

 

 

 

 

Et sinon, les louloutres, pas d'article pendant quelques temps, bah oui les temps sont durs, je pars en Malaisie demain et ils ont pas de prises avec le bon modèle en dessous des cocotiers, donc faudra prendre votre mal en patience et attendre mon retour hypothétique un jour pour vous délecter de toutes mes looses de voyage que je suis sur que je vais encore prendre cher avec mon karma qui vend du rêve. Et puis avant de m'envoyer vos menaces de mort, 'vous faut penser que c'est déja pas mal que je geeke aujourd'hui alors que je pars dans moins de 24 heures et que j'ai pas commencé une seule valise alors que j'ai bien passé une bonne centaine d'heures à acheter et entasser des merdes, aussi, hein!

 

Moi aussi je vous aime !

 

 

 

2366081282_a7e40a3772.jpg

Partager cet article
Repost0
6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 02:44

 

"Franchement, tu sais, comparé à la mienne, elle est pas sale, ta baraque, je t'assure !"

 

"Ah oui, j'avais pas vu le couloir...en fait, je suis contente d'habiter chez moi!"

 

 

"Deux filles inconnues sont en train de faire à manger dans ma cuisine, normal."

 

"Ah non, en fait, c'est Sofia, c'est juste qu'elle est devenue blonde!"

 

 

"Mais, mais il y a un matelas gonflable dans tes toilettes !"

 

"Ah bon?"

 

"ET CA FAIT DEUX JOURS QU'ON DORT A QUATRE DANS UN CLIC-CLAC ?"

 

 

"Alors la bonne nouvelle, c'est que vous pouvez dormir à quatre dans le canapé du salon. La mauvaise, c'est que mon proprio débarque demain en visite surprise à dix heures du matin et qu'il faudra avoir disparu. Karma?"

 

 

"C'est la vaisselle propre ou la vaisselle sale, cette pile? Attends, j'ai compris, c'est un mix des deux!"

 

 

"Bon, mettez vos affaires ou vous pouvez ! Ça, c'est la valise de Pauline, et tout ça, c'est les affaires de Sofia qu'elle a entreposées ici depuis qu'elle s'est faite expulser de chez elle. Et la petite pile, au fond du placard, c'est à moi!"

 

 

"Oui, c'est une libellule morte en plein milieu du salon. Oui, ça fait longtemps qu'elle est ici. Non, personne ne l'a ramassée. D'autres questions?"

 

 

"Ah, ce truc qui prend la moitié de ma chambre? C'est un vélo en pièces détachées!"

 

 

"C'est quoi ce machin orange visqueux sur ton étagère de frigo? Un jaune d'oeuf congelé en liberté dans une assiette? Normal!"

 

 

"Bon, je crois qu'on ne va pas pouvoir sauver l'assiette. La réanimation est impossible !"

 

 

"Tu sais que chez moi, c'est limite plus crade que c'est toi? Sauf que nous, une fois par semaine, on a des cleaners!"

 

 

"En fait, je crois bien ta poubelle est plus sale que son contenu"

 

 

"Regarde, une culotte de la même couleur que les sièges de la RATP!"

 

"Attends, c'est un concept, c'est pour les jours de grève sexuelle!"

 

 

 

Oui, ce qui est génial, avec la coloc, surtout la mienne, c'est que c'est assez random, comme concept. Même si sincèrement, desfois, ça l'est légèrement un peu trop pour moi. Spéciale dédicace à Lucie, Paul, Chloé, Anne, Aurélie, et Alexis myself pour nos grandes skills de survie et de vente de rêve.

Partager cet article
Repost0
25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 02:31

 

Internaute-ma-petite-loutre, il y a super longtemps de ça, après t'avoir vendu du rêve sur l'australienne de base, je t'avais promis un article terrible sur son consort masculin. Le truc, là, tout de suite, c'est que j'ai vraiment, vraiment pas le temps, parce que tu vois, je pars un peu en nouvelle-zélande demain, histoire de flirter avec la neige et les zéro degrés parce que ça m'avait manqué (!), et je viens de réaliser que niveau équipement de guerre j'ai un seul pull miteux et mité où j'ai déja super froid avec rien que sous ma couette, et même pas de gants, bonnets, chalumeau portable, bref, rien du tout pour aller chasser le caribou dans de bonnes conditions. Donc, histoire de ne pas crever de faim pendant le roadtrip, je vais courir au supermarché, mais en attendant je te laisse en compagnie de cette petite vidéo toute mimi et très réaliste qui saura t'expliquer en musique ce qu'est un bogan australien bien mieux que moi avec tous mes petits mots illisibles collés tous ensemble.

 

 


 

 

 

Et si t'es une quiche en anglais (ya pas de honte, hein, on est tous passés par là et pour la plupart on y est encore, pas besoin de te cacher sous ton clavier en tentant de te suicider avec le cable de la souris), je te mets ici la version avec les paroles. Non non, vraiment, ne me remercie pas!

Partager cet article
Repost0
13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 06:08

Ca fait longtemps que je voulais faire un article sur un sujet de société assez hallucinant qui me tient particulièrement a cœur et que je trouve très révélateur sur la société australienne. Je vous préviens, pour nous, germanopratins-bobos-et-assimilés-qui-ne-jurons-que-par-le-style-le-style-la-classe-et-le-style (oui, le coté germanopratin mis a part, je m’inclus de manière autoproclamée dans cette catégorie et je nage au dessus de vos remarques fielleuses), je vous le dis, c’est particulièrement hallucinant !

On est d’accord que, match de football France-Zimbabwe exclu (et il faudrait me payer cher pour aller mettre les pieds dans un truc pareil), ca ne nous viendrait jamais, jamais, jamais a l’idée de nous habiller avec, disons, un T-shirt aux rayures bleu-blanc-rouge, un pantalon rouge avec des baskets bleues, ou encore un maillot de bain avec un coq tricolore dessus et de nous trimballer fièrement dans la rue comme ca !


Eh bien, l’Australien, lui, il le fait ! Tous les jours !

 


Déjà, il a Australia Day pour se défouler ! Australia Day, c’est fin janvier, c’est la fête de l’anniversaire de la proclamation de la fédération ! L’indépendance, quoi, même s’ils se sont pas encore débarrassés des reines emplumées et de la famille royale gâteuse et consanguine. Eh bien pour Australia Day, l’australien de base, il se la joue plus eurovision que 14 juillet, et vestimentairement, ca vend du rêve. Matez-moi un peu ca :

 

Family at Australia Day celebrations

 


Tu l’auras bien compris, brave petite loutre, l’Australien, il a le nationalisme chatouilleux. Et pas qu’un peu. Pour lui, point de ministère fumeux et d’usine a gaz technocratique sur l’Identité Nationale, puisque lui, son identité, il ne la brandit pas a bout de bras pour renvoyer des immigres en Italie a coup de bâton, non, lui, il la porte carrément en sous-vêtements pour glorifier même par ses performances nocturnes son attachement a la patrie !

 

Mais le truc qui fait toute la différence, c’est que l’australien de base, il ne s’arrête pas a Australia Day. Non, ses petits accessoires, il les réutilise à l’ infini, dans la vie de tous les jours, au supermarché, au boulot, qu’il ait 12 ou 70 ans ! Et la, moi j’en ai la preuve parce que je subis ces agressions visuelles tous les jours a longueur de temps, mais je savais bien que tu ne me croirais pas ou que tu mettrais ca sur ma tres légère tendance a exagérer, donc je vais te sortir des preuves visuelles, qui viennent tout droit des vraies photos de mes potes australiens sur facebook, et la tu vas comprendre a quel point je te dis toute la vérité rien que la verite et que c’est flippant !

 

fringues aussie fringues-aussie-2.JPG

 

  fringues-aussie-3-copie-1.JPG

 


Et si avec tout ca, ca ne te suffit encore pas, voici une photo d’un caleçon de mon coloc australien, qui j’ai de la chance est très beauf dans tout ce qu’il fait et me donne l’occasion de me livrer a de merveilleuses enquêtes sociologiques sur des sujets intellectuellement très poussés comme la (qu’est ce que je kiffe que mes colocs ne lisent pas le français, desfois, entre nous, hein !)

 

  photo-8-.jpg

 


Bon, maintenant, tachons d’en tirer quelques conclusions intelligentes (pour une fois) :


Oui, les Australiens sont nationalistes, ce n’est pas un scoop, et ils le sont dans des dimensions qui nous surprennent tres souvent, nous autres européens. L’Identité Nationale, ici, ce n’est pas un repoussoir anti-ségo pour primaire socialiste ou un aspirateur a extrême droite, c’est juste une norme politique partagée par tous les partis, qui s’entendent d’ailleurs également parfaitement tous pour rejeter les boat people a la mer et enfermer les demandeurs d’asile dans des camps sur des ilots paumes, ou pour se persuader qu’envoyer son armée surveiller de très prés les petits archipels socialisants du pacifique est une preuve de grande attention aux droit de l’homme et un immense bienfait pour l’Ordre International.

Pour autant, sommes-nous moins nationalistes qu’eux ? Je dirais que nous le sommes différemment ! Ok, le drapeau, pour l’immense majorité d’entre nous, ce n’est qu’un vulgaire bout de tissu, au pire un accessoire de match de football, et avoir fait caca dedans ne me parait pas être une justification suffisante pour guillotiner quelqu’un, aussi crétin qu’il soit, mais en même temps, si tu as le malheur de t’aviser de critiquer un camembert devant un français, il y a de fortes chances pour que tu te prennes un pain ! Parce que c’est ca, l’explication, tu vois : le français, il a le nationalisme culinaire. Faut pas chercher plus loin !

Et moi je te le dis, ma petite loutre, si Sarko, au lieu d’avoir fait mumuse avec les bouts de tissu de quelque longueur que ce soit, il avait créé un ministère du Camembert, il en serait pas la je t’assure ! Tu ne me crois pas ? regarde la Ségo, avec son chabichou ! Peut-être qu’elle t’en a empuanté une assemblée entière avec, mais n’empêche qu’en Charentes-Poitou elle y est toujours !

 

Donc, pour 2012, histoire de pimenter la campagne, je propose des T-shirts en camembert. Gaga, on est intéressée ?

Partager cet article
Repost0
8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 14:44

Hier soir, avec mes colocs, on est allés dans un bar (je sais, c'est surprenant) (je précise qu'on n'est pas allés que dans un seul bar, je tiens à ma réputation, hein!)...donc, disais-je, nous sommes allés dans un bar, qui avait ceci d'original que chacun était invité à exhumer son secret le moins avouable, à le coucher sur un petit papier, et à le noyer au vu et au su de tous parmi des millions de congénaires au beau milieu de la décoration de la salle (qui tient à peu de choses près de mon bureau avant mon expropriation)


Le résultat est spontané, divertissant et franchement hilarant, même si quelquefois légèrement flippant :

 

photo(2)-copie-1


photo-4-.jpg

 

photo-1-.jpg                               photo-copie-3.jpg

 

photo-3-.jpg

 

photo-5-.jpg

 

Alors maintenant, à votre avis, qu'ai je pu bien laisser sur le mur de ce bar ? On va voir si vous êtes malins mes petits ! (et pas la peine de tricher en essayant de comparer les écritures, bien tenté mais faut pas me prendre pour un bleu non plus. La discrétion, desfois, ça me connait !)

Partager cet article
Repost0
6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 04:19

Pour les dernières vacances (comprendre la semaine dernière) (oui, ma vie est terriblement dure !), j’ai décrété que j’en avais marre du petit confort urbain et des paysages découpés d’acier, que je voulais de l’authentique, du bouseux, du wild, quoi ! (Et puis du soleil, aussi, tant qu’a faire !). J’ai donc trainé la Madre et la Sister dans le fin fond du fond du centre rouge Australien. Alice Springs, cette ville d’importance mondiale, et Uluru, le bout de caillou le plus canon de l’hémisphère sud !

 

La grosse erreur de la Madre, ca a été de me donner carte blanche sur l’organisation du voyage (voila, ca commence mal !), précisant de réserver comme je l’aurais fait si c’était pour moi tout seul. Fort de ces consignes, j’ai donc réserve le tour le moins cher avec le meilleur rapport qualité-prix. C’est ainsi que j’ai embarque la Smala au quasi-grand-complet dans un Backpacker tour rempli d’étudiants internationaux pour tracer les cinq heures séparant Alice Springs d’Uluru dans un minibus transforme en nightclub par une guide surdynamique aux gouts musicaux disons…particuliers ! (on a quand même eu droit a Dirty Dancing trois fois rien qu’entre le panneau d’entrée d’Alice Springs et l’hôtel dix kilomètres plus loin le dernier jour !)

 

Du wild, on en voulait, eh bien on a été servis ! Jungle law au petit déjeuner, struggle for life au diner, parce que oui, si c’est pas cher c’est qu’il y a une raison, et qu’il faut bien faire ses marges quelque part. Sauf que quand tu es avec une armée de danois de 1m90 affames qui regardent d’un œil féroce l’unique tranche de pain a laquelle tu as droit pour ton sandwich, crois moi que tes instincts primitifs remontent a la surface.

Wild encore et toujours dans notre communion nocturne avec la Terre nourricière, comprendre qu’on a dormi pendant trois nuits par terre a la belle étoile avec nos sacs de couchage, parce que franchement un ciel aussi dégagé ce serait dommage de ne pas en profiter entre deux cycles de sommeil ! Le regard mi-incrédule mi-effaré de la Sister a l’annonce de ses perspectives d’hébergement pour le reste du séjour restera dans les annales, tout comme son combat nocturne tragique et désespéré contre toute une armée de wildlife australienne composée d’au moins une souris et un troupeau de dingos hululant a soixante-dix kilomètres de la ! (Même si on est loin l’attaque sauvage et sanguinaire dont Helene a été tragiquement victime et pour laquelle on attend toujours une réaction officielle de l’administration Obama et un reportage sarcastique sur la Fox !)

 

Et tout ca…pour ca :

 

uluru_sunset.jpg


Quand même, faut avouer, ca déchire, non ?

 

Revenir a la civilisation, ensuite, on a beau dire, même si on est ravis d’enfin prendre une douche, ca a quelque chose de légèrement blasant. La preuve qu’on s’y fait, au wild, c’est qu’a notre retour a Alice-Springs-20 0000-habitants-quasi-déserte-dans-la-journée-et-le-soir-aussi, on avait l’impression d’être revenus a la maison !


Moi, je serais bien resté (mais j’en connais une qui n’aurait pas kiffé le concept !)

Partager cet article
Repost0
5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 07:41

Aujourd’hui, en ce jour de grâce 15 Floréal an 219 de la Sainte République, imagine toi ma petite loutre que je me dirige gaiement vers le bureau sous la pluie en ruinant mon costume dans la joie et la bonne humeur, lorsqu’arrivé sur place, stupeur et étonnement, je constate que de nombreux changements se sont produits en ma courte absence.


Bon, certes, peut-être pas si courte que ca ! (vous connaissez l’histoire du mec qui avait plus de vacances que de jours de boulot dans l’année ? Ben voila…)


Il n’empêche…la surprise du jour, c’est que mon bureau a disparu. Mon bureau, mon petit bureau si douillet si cosy, ou j’étais si bien cache pour lire mes mails et faire preuve de mon efficacité renommée, le voila sacrifie aux vertus de l’open-space et de l’élargissement de la compagnie. Mais ou va le monde ?


Okay, d’accord, je m’en vais dans quinze jours ! Et j’ai toujours mon ordinateur, avec tout ce que j’ai mis dessus (backups de mon ancien laptop-paix-a-son-âme compris) (vaut mieux, c’était un peu ma seule sauvegarde de tous mes fichiers super importants ! Vivre dangereusement, moi, jamais !). Mais ce n’est pas ca, le gros problème de la chose. Non, le léger détail qui change tout, c’est que tous les cinq-cents post-its dont j’avais recouvert le mur aussi. Et maintenant, voila, mon incompétence est révélée au grand jour.

 

postit.jpg


Car oui, j’avais tout noté scrupuleusement pendant des heures, de manière a tout avoir devant les yeux pour éviter toute manœuvre crétine de pauvre tache (objectif tout de même relativement atteint, reconnaissons le !) (mais si !), du fonctionnement de la photocopieuse a l’ordre de rangement des placards, en passant par le bouton sur lequel appuyer pour lancer le micro-ondes (true story). Et je fais quoi, maintenant, face a l’écran clignotant de mon ordi dont je ne connais même pas le mot de passe ?


La plus grosse perte pour l’histoire de l’humanité étant la liste des clients d’origine asiatique signant la moitie du temps avec un nom en anglais et l’autre moitie avec leur vrai nom imprononçable (caractères chinois compris). Je sens qu’on va rigoler, aujourd’hui, si j’arrive a allumer mon ordi sans faire exploser le bureau s’entend !


Tout ca, ca commence a sentir la fin…légèrement blasant, il faut avouer ! Mais au moins, il faut reconnaitre que certaines choses ne changent pas : personne n’a encore voulu boire de mon café !

 

 

post-it-notes-300x297.jpg

 


Note : La subite fumée noire échappée de la bouilloire environ deux minutes après la rédaction de ces pages et asphyxiant maintenant 99,9% de l’espace vital disponible est due A- au fantôme de Ben Laden B – au suicide d’une mante religieuse schizophrénique C – au dysfonctionnement intrinsèque et systémique d’une merde fabriquée en masse a Canton, mais JAMAIS EN AUCUN CAS JURE LA VIE DE MON CHAT a l’auteur de cet article !!!

Partager cet article
Repost0
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:27

Dans le legs universel indispensable au bon fonctionnement du monde de mon cher pays d'accueil, l'on trouve, outre une actrice encore plus botoxée que blonde et un groupe de papis brailleurs dans des fréquences d'aigus inaccessibles au commun des mortels, un objet de forme peu évidente et de texture incongrue, en pure peau de mouton bien velu, qui présente la fascinante vertu de rendre hystériques toutes les fashionistas du monde entier. Eh oui, les amis, la botte Ugg que vous croisez tous les jours à Paris sur des petits petons anorexiques, c'est made in Northern Territory, directement tombé du mouton.

 

Mais en tant que blogueur éthiquement consciencieux, il est de mon devoir, mes petites loutres en poil de brebis, de vous rappeler quelques petits détails, après recrudescence massive d'attentats visuels, stylistiques et olfactifs dans mon entourage. Ce n'est pas parce que la Ugg est australienne que l'on peut faire n'importe quoi avec, argument non recevable ! Remerciez donc bien votre blogueur préféré qui vous a préparé un petit do et don't de la Ugg, histoire d'éviter votre ruine sociale pour les vingt prochaines générations ou la désertion subite de votre entourage pendant le prochain hiver !

 

kangou.jpg

 

- La ugg est une botte d'HIVER ! Ce qui signifie que pour le bien de ton entourage, tu ne glisseras point tes petits pieds nus dedans pour aller a la plage. Car, de même que toutes les princesses font caca, TOUS les pieds SENTENT. Sans exception. Capito?

 


- La ugg est une botte chère. Partant du principe que cette donnée est loi universelle et que son prix est quasiment le même partout, tu prendras sur toi et te retiendras de trainer ton frère a travers TOUTES les putain de boutiques vendant ces putain de ugg dans une ville de quatre millions d'habitants!

 


- Dissipons ce grand malentendu tout de suite : la ugg n'est PAS en peau de kangourou. Par contre, il y a de grandes chances que le tapis de bain de ton hôtel le soit.

 


- Le fait d'enfiler des ugg avec une petite tunique laissant dépasser ta forêt amazonienne ne signifie PAS que tu es suffisamment habillée pour sortir en boite. Ni que tu es suffisamment COUVERTE pour éviter la bronchite du retour de soirée. Même si tu es australienne ou anglaise, je t'assure.

 


- La ugg n'est PAS imperméable. Même s'il faut souffrir pour être belle, je t'assure que traverser Paris sous la neige avec n'est pas une bonne idée.

 


- Par contre, les enfiler a l'arrache pour aller aux commodités en pleine nuit noire et nocturne dans ta maison de campagne antique sans chauffage central, ça, tu peux. En plus, la ugg est imperméable aux araignées.

 


- Il n'existe AUCUN modèle de ugg en bleu canard. Ni en vert fuschia. Paupau, désolé !

 


- Toutes les ugg se RESSEMBLENT. Elles sont toutes INFORMES et POILUES. Partant de ce constat, il est PARFAITEMENT INUTILE de COURIR TOUTES LES BOUTIQUES D'UNE PUTAIN DE VILLE DE QUATRE MILLIONS D'HABITANTS QUAND ON EN A DEJA QUINZE PAIRES ! Surtout quand on n'est pas capable d'y aller TOUTE SEULE ! Je me suis fait comprendre sur ce point?

Partager cet article
Repost0
8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 03:28

 

En ces temps difficiles de choix de Master pour ces chers étudiants de pipo jusque la uniquement préoccupés d’enfin parvenir a bronzer entre les doigts de pied, donnant lieu a d’insupportables épanchements facebookiens sur les vertus des masters chômage sauver-le-monde-Kouchner-et-les-bisounours, et ou 99,9% de mes camarades de promo me haïssent parce que j’ai déjà idée de mon master depuis le premier jour de la première année et n’en suis pas réduit a disséquer des maquettes lacunaires a la lumière des lampes a sodium, je me suis offert le luxe, pour une petite après-midi, de changer radicalement d’orientation.

 

Je suis devenu chercheur, en histoire s’il vous plait. Du moins, c’est ce que j’ai du marquer sur ma fiche de demande de consultation d’archives en quinze exemplaires dument tamponnés par trente administrations différentes !

 

Ladite fiche, j’ai vite commence à la connaitre par cœur. Ne serait-ce que parce que j’ai fait quinze demandes différentes en trois jours. Et j’ai bien fait : déjà que se taper un livre de comptes ou une lettre du front encore pleine de gadoue en écriture manuscrite troisième république fautes d’orthographe certificat d’études incluses, c’est sport dans sa langue natale, alors en anglais…je pense que j’ai plus vite fait de déchiffrer du Thaï pour peu qu’il soit tape sur une bonne machine à écrire bien moderne. Mais l’archive, par définition, justement, c’est pas moderne. C’est vieux, ca pue, c’est enterre depuis des milliers d’années...et c’est écrit a la main.

 

Fort heureusement, j’ai réussi à identifier le seul document de Melbourne écrit à la machine avant 1920, et je me suis sauvagement jeté dessus. Enfin, comprendre, j’ai fait une demande motivée en quinze exemplaires, je l’ai refaite le lendemain parce qu’ils avaient perdu le papier, et j’ai passe quarante-cinq minutes au téléphone avec la courgeasse du service des archives parce qu’ « [elle] n’arriv[ait] pas a trouver la paperasse en question dans tout ce bordel, alors vous êtes sur que vous en avez vraiment besoin ? Non mais, vraiment ? »

 

Apres forward de mails de mon cher professeur de Colonizing Australia expliquant pourquoi l’analyse de ce papier allait compter pour 95% de ma note finale et que j’estimais que c’était une raison légitime pour que miss je-suis-incapable-de-retrouver-un-papier-dont-je-connais-la-date-la-forme-et-le-numero-de-l’etagere-sur-laquelle-elle-est-rangee se bouge les glandes, le lendemain, j’ai pu me rendre au service des archives pour triturer mon petit papier bien mérité. Et les archives, c’est un monde a part. Impression unique en Australie, le seul endroit de tout le continent qui sent le vieux. Le rance. Le renfermé. La pisse de rat. Dans une petite salle poussiéreuse aux rideaux toujours clos pour ne pas que la nostalgie ne s’en échappe et ne vienne corrompre la modernité triomphante du Business über  alles,  l’Australie a entassé consciencieusement dans des boites numérotées avec zèle tout ce dont elle ne se souvient plus et tout ce qu’elle ne veut pas voir. Le tout sous la surveillance d’un cerbère impitoyable d’au moins l’âge de son précieux trésor, et que le moindre craquement d’une mine de crayon sur du papier carbone fait bondir de fureur.

 

Pour manipuler le précieux, lavage de mains a la Bétadine, gants obligatoire, mouchoirs interdit, ordinateur désinfecté a l’alcool a 90. Pas de sas de décompression, mais vous comprenez, on n’a pas encore les crédits…

Cerbere m’apporte religieusement le pavé. Couleur d’origine indéfinissable. Odeur d’origine disparue depuis longtemps, remplacée par ce cher parfum des savoirs sans âge. J’ouvre avec une infime précaution – cerbère me tient toujours à l’ œil. A moins qu’elle ne soit endormie les yeux ouverts.

 

Et la, le contact avec le passe. Prenant, jouissif ! Je ne devais y passer que deux heures, je suis reste l’après-midi en compagnie de l’album.

 

Récit du voyage d’un docteur Melbournais à travers le Northern Territory en 1924. Photos jaunis à l’appui. Raciste a souhait, condescendant au possible. Le sale petit bourge urbain confronte pour la première fois de sa vie au monde des farmers et des bushmen. Fascinant ! Tout dans le luxe de détails. Apologie de la modernité – dans ses formes les plus abouties, le véhicule à moteur embourbé dans le sable et trainé par des chameaux sur deux mille kilomètres. Portrait d’une Australie à peine colonisée et déjà déshéritée, mais diablement attachante.

 


Un petit extrait, pour la mise en bouche :

 

[We] reached Alice Springs at 3.15 – a 70 mile run – bringing our total up to 376 miles. At Alice Springs two of us were the guests of Mrs Stott (the wife of Sergeant Stott, who was unfortunately absent), and the rest put up at the hotel, which turned out to be pretty rough and incidentally enlaged our party's vocabulary. Mrs Stott and Constable Smythe made us exceedingly welcome. The township consists mainly of the Police Station, Hotel, two stores 5the Telegraph Station is  2 miles away), and a few scattered buildings and un unfinished Hostel of the Australian inland Mission. The walls of this Hostel were built two years ago, and still await the roof. The non-finishing of this building is a great disappointment to the district which has contributed to their best ability to the building of it, and we undertook to stir up the Authorities about the matter. There are about 25 whites and some 200 blacks, and a Government school for half castes. It is 2000 feet above sea level, 350 miles from the railway, and has a rainfall of 11 to 12 inches, also has an ideal climate. The single aim of the inhabitants of this, and all the places we have stopped along the road, is to obtain railway communication with South Australia, and the building of this railway appears to be the only chance the Northern territory has of further development.”

 


Oui, c’est tout! Z’avez quand même pas imaginé que j’allais me farcir de recopier cent-cinquante pages sur mon ordi, non? De toute façon, c’est archivé, c’est fait pour rester, et croyez moi, Cerbere y veille consciencieusement, vu comme elle t’est repassée a la loupe derrière pour vérifier que j’ai pas chourave de pages !

 

En tout cas, si aucune subite passion pour un master recherche n’est apparue chez moi au sortir de l’antre rance et sombre, je n’en ai que plus hâte de voyager dans le centre de l’Australie pour aller constater de moi-même comme le boom touristique des années 70 a transformé Alice Springs de petite colonie administrative en boboland aborigenement dysneylandisé ! Allez, plus que deux semaines !

Et quelques photos, pour vous faire patienter, avant les miennes dont vu mes talents je doute qu’elles soient de meilleure qualité !

 

New Bitmap Image

 

 

New-Bitmap-Image--2-.JPG

Partager cet article
Repost0
1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 03:53

Internaute-ma-petite-loutre, il y a des décennies de ca – un mois, quoi! – tu en étais reste a mes problèmes de logement je-trouve-rien-sa-mère-fait-chier comme quoi j’en allais me suicider a force de passer mes nuits sur gumtree et mes jours à visiter des taudis. (Mais si, rappelle toi, c’était la, et la !)

Et depuis, plus rien, le silence radio. Tu te dis, ben tiens, on l’entend pas se plaindre, c’est rare, c’est même assez exceptionnel, doit avoir honte de dire a tout le monde qu’il a fini à vivre sous un pont dans un carton Ikea. Eh bien, détrompe-toi, mauvaise langue, car j’ai fini par trouver un logement. Et pas n’importe quel logement ! Attention, mon petit, tourne sept fois ta langue dans ta bouche, inspire un bon coup…parce que je suis retourne dans la Maison des Secrets !

 


Oui, le premier qui rigole, j’y fous un coup de pied au cul ! Aucun commentaire, compris ?

 


Si tu veux tout savoir, j’ai passe un mois a faire le hobo, a me faire nourrir a droite a gauche, a partir en vacances, et puis l’université a commence a se rappeler que j’existais,  c’est devenu comme qui dirait légèrement tendu, j'avais un peu mes affaires dans cinq endroits differents de Melb, en mode plus pratiquem tu meurs, et puis surtout je commencais a devenir legerement invivable, en mode blaze, cynisme et envie de truicider des bisounours a la cuiller pour faire payer mon existence au monde, alors, de guerre lasse, j’ai rappelé mon ancien proprio et lui ai pose cette question illuminée, condition sine qua non : « Est-ce que l’allemand se casse ? »

 


Et le lendemain, j’étais avec tout mon foutoir à la porte de la Maison des Secrets. Pour le meilleur et pour le pire.

 

 


Alors, la Maison des Secrets, saison deux, y’a des incontournables et puis y’a du nouveau :


- De nouveaux personnages :


Si nous pouvons toujours compter sur la sympathique présence de Sam –et de l’allemand qui ne se tire hélas que le 4 avril et que j’ai réussi a ne pas claquer jusque la même quand je l’ai surpris en train d’enfermer dans son placard personnel double-cadenas la poêle neuve que je venais d’acheter, nous avons une nouvelle coloc qui vient assurer le quota présence féminine, et force est d’avouer que Maya, américaine jusqu’au bout des ongles, végétarienne comme on n’en fait plus, cuisinière talentueuse et grande amatrice de vins français au coin de la télé en soir de semaine, eh bien elle vend tout simplement du rêve ! Un casting réussi, donc, pour une nouvelle saison qui repart sur de bonnes bases.


- Une nouvelle déco :

pmolaire.gif

Nouvelle, certes, y’a pas photo que y’a clairement un avant-après entre le moment ou j’ai remis naïvement les pieds dans l’antre du ménage de l’angoisse et le moment ou la javel a sévi ! Une différence de nuance de blanc, dirons-nous pudiquement. Mais force est de constater qu’un certain effort a été fait par la prod en termes de cadre de vie, avec notamment l’accessoire qu’il manquait pour faire de cette maison une vraie baraque de Brunswick : un canap défoncé en plein devant la maison sur le trottoir. Et, attention, luxe suprême, un balai-brosse acheté par Maya avant-hier ! (elle ira loin, cette petite !)


- De nouveaux secrets :


Oui, parce que sinon, évidemment, ce ne serait pas drôle, ca n’aurait aucun intérêt, on est d’accord ! Le mystère du moment, c’est que quelqu’un a pique TOUS les briquets, toutes les allumettes de la maison –et il y avait assez de stock pour remplir une poubelle entière – et que du coup, deux bouffons se sont retrouver hier soir à bouffer des pates crues, avec leurs casseroles pleines, comme des cons, devant la gazinière modèle antique que non, l’allumage automatique, les dinosaures ils connaissaient pas ! Un des deux bouffons – votre serviteur – a finalement craque et a enfourne une enveloppe dans le toasteur pour créer une torche, en mode homo erectus découvre le feu. Notons que j’ai même réussi à ne pas foutre le feu à toute la maison ! Respect, quand même !

Bref, l’Australie, comme toujours, c’est rustique ! Et avec l’arrivée de l’hiver, la maison des secrets retrouve sa température de base, a.k.a. 10.C. heureusement, je peux toujours compter sur Bernard, le seul, le vrai, l’unique, qui va partager mon lit pour encore un certain temps !

 


Bernard, réjouis toi, papa est revenu ! Et il se les pèle toujours autant !

Partager cet article
Repost0

M'inviter À Dîner :

  • : Tree-Kangaroo-Hunter (ou l'étude sociologique poussée des moeurs australivores)
  • : Et le kangourou, il met le vegemite dans le papier d'alu??! Bon...Votre cas semble désespéré...Suivez donc les conseils de survie down under d'un spécialiste de la question, de mon petit nom "lost in translation." Avec un peu de chance, vous aurez une parfaite illustration de ce qu'il ne faut pas faire! Enjoy, Mate ;-)
  • Contact

Recherche

Un Article Au Hasard :