Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 11:06

 

"Je ne comprends pas comment tu peux insinuer que je ne suis pas un vrai bouddhiste...

 

...

 

J'ai des pashminas."

 

 

 

 

 

 

(prendre un seau à champagne d'encens, rajouter un soupçon de bouddhisme, un jardin zen miniature, un panier de course du biocoop, des photos de temples laotiens, un bouddha béni en Thailande, des pashminaes (très important, les pashminas), bien shaker le tout en chantant du Francis Cabrel et arriver à une religion à la carte désinstitutionnalisée de type transcendant bricolé)

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:36

 

Aujourd'hui, ma petite loutre, c'est biologie ! Ça fait longtemps que je rêve d'entamer une fresque sociologique sur nos charmants petits compagnons gluants qui viennent s'immiscer sans notre consentement dans nos cocons parisiens douillets et surchauffés. (En fait à la base je voulais faire un article sur les fringues que j'avais achetées hier aux fripes mais j'ai peur que mon banquier passe par là) (j'ai donc choisi un sujet un peu plus glamour, tu en conviendras).

 

Donc, cette histoire commence par une louable initiative de mon père qui avait acheté des figues.

 

Elles étaient habitées.

 

Je sais pas si tu visualises la mouche à figue. Ça ressemble à une mouche, c'est con comme une mouche, ça se cogne contre les vitres comme une mouche, ça rentre dans ta narine comme une mouche, mais ça vit en troupeau de trois cent mille par figue au moins.

 

Mon premier réflèxe a été de penser à une euthanasie massive. (je suis méga friendly avec toute la wildlife du monde, mais dans le cadre du respect des écosystèmes, et la mouche à figue, c'est comme la blatte asiatique, le charançon alimentaire et Mélanie Laurent, c'est juste totalement incompatible avec mon écosystème à moi)

 

Ma proprio a appelé fortuitement dans la foulée pour me rappeler l'amour qu'elle portait à ses murs blancs et le montant astronomique du chèque de caution qu'elle contemplait tous les soirs avec amour. (je commence à avoir un assez gros doute comme quoi plus de six mois de loyer pour une caution ce serait pas très code-civil-feng-shui)

 

Il m'a fallu trouver une autre solution.

 

J'ai envisagé la lutte biologique mais le zoo de Vincennes a refusé de me prêter ses varans sous un prétexte fallacieux (je ne comprends pas du tout ce qu'ils ont voulu insinuer, je me considère parfaitement capable de maitriser un varan de deux fois ma taille)

 

Du coup, j'ai employé un autre précepte de la lutte environnementale couramment employé par nos chers gouvernements. A savoir la politique de l'autruche.

 

Sauf que la mouche à figue, par expérience empirique, je confirme que ça a une espérance de vie de plus d'un mois (même toutes fenêtres ouvertes par moins quarante dehors) (par contre moi j'ai chopé une bronchite) (la troisième en moins de six semaines) (je me rapproche de mon record personnel)

 

Mais jusqu'ici, la cohabitation se passait plutôt bien. Comprendre que j'avais presque réussi à me persuader de leur non-existence. Jusqu'à ce matin, où, travaillant sagement mes mathématiques financières (aha) (le premier qui rigole je lui fais bouffer les figues en question) (je les ai gardées comme preuve face à la mauvaise foi de mon père), je me servis avec délectation une fine rasade de thé aux épices (biologique, néerlandais, commerce équitable, tout ça tout ça...) avant de constater après ingestion sa teneur inhabituelle en protéines.

 

J'ai considéré ça comme une déclaration de guerre.

 

Nous sommes exactement quatre-vingt huit coups plus tard, the economist est mort alors que je n'avais pas fini de le lire et je vais devoir acheter de la peinture blanche.

 

Ceci sera le dernier enseignement de notre étude empirique : la mouche à figue possède du sang couleur betterave. En grande quantité.

 

Je commence à regretter les cafards volants australiens.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 19:26

 

C'est décidé !

 

S'inscrivant dans la suite logique d'une réflexion prolifique et fructueuse, réjouis-toi ma petite loutre impavide car ton blogueur préféré a pris la grande, l'intense, la savoureuse décision de lancer sa propre liste BDE.

 

Avec une seule ambition, celle d'une révolution.

 

Nous n'irons pas par quatre chemins. Plus de soirée, adieu tease à volonté, le vil argent de notre débauche servira à acheter des livres pour la bibliothèque, et non exclus du prêt. Le local BDE sera transformé en annexe du rayon économie et les canapés ergonomisés pour pouvoir y brancher nos netbooks. L'objectif ultime étant le rachat de l'Elysée-Montmartre pour y détruire le vestiaire transférer les fonds de stocks de la mythique réserve-provinciale-que-tu-mets-dix-huit-mois-à-avoir-entre-les-mains-les-livres-qui-y-sont.

 

Nous proposerons également des ventes de concessions perpétuelles de places en bibliothèque et des locations de chargeurs de macbook.

 

Nous ferons pression sur l'administration pour que la bibliothèque ainsi quintuplée-de-volume soit ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, trois cent soixante quatre jours sur trois cent soixante cinq (trois cent soixante cinq les années bissextiles) (on va pas non plus ouvrir le jour de l'anniversaire de Richie, faut pas déconner là dedans). Pour cela, notre équipe motivée se portera volontaire et ravitaillera même en sandwiches et guronzan les étages de droit-éco pendant notre campagne qui promet d'être musclée.

 

Un seul objectif, remettre le BDE au service des étudiants.

 

N'ayant aucun doute quant au franc succès que nous sommes appelés à rencontrer, j'ai déja embauché des gardes du corps et annonce avec fierté que je ne reculerai devant rien et garderai mon intégrité morale jusqu'au bout (même si l'on tente de me corrompre en m'offrant des pintes au Basile) (que j'accepterai d'ailleurs volontiers) (et d'autant plus volontiers si ce n'est pas au Basile).

 

Le savoir vaincra.

 

Laborieusement vôtre, mes petites loutres, et marchons main dans la main au nom de la volonté du peuple.

 

 

Tous mes remerciements au camarade Matt pour avoir nourri et cajolé cette délicieuse idée.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 14:44

 

Quelques conseils gratuits et bénévolents pour l'Efficiente Administration de la Sérénissime Institution afin de l'encourager dans la Sainte-voie qu'elle s'est donnée de la Rationalisation et de la Rigueur-et Réussite-pour-tous :

 

  • Passer du semestre de douze semaines au semestre de deux semaines : encore moins de professeurs à payer, de salles à nettoyer, on concentre tout, une bonne dose de stress pendant deux semaines et c'est parfait, de toute façon les étudiants ont déja prouvé leur capacité à travailler chez eux tout seuls comme des grands les cours magistraux qu'on leur a déja supprimé.

 

  • Ne plus faire de galops, un seul examen à la fin de l'année, ça suffit, honnêtement, qui a besoin de s'entrainer de nos jours ? Des rattrappages? Tu-tu-tut, et la sélection darwinienne alors ?

 

  • Les magistraux en présentiel, c'est tellement 2010, Boutmy surchargé, la queue devant la machine à café, tout ça ! Passons au e-cours intégral. Tourné en Inde pour moins de frais, et en plus, pas besoin de le renouveler chaque année !

 

  • Corriger les copies, so nineteen century ! Pourquoi se fatiguer à chaque semestre ? Faisons tout en une fois, à la fin de la cinquième année, en plus comme ça, ça a un petit effet pochette surprise pas dégueulasse, non?

 

  • Trop de queue à la cafèt ? Goodbye sandwichs suédois, les étudiants auront qu'à ramener des tupperwares. En plus, on récupère de la place pour agrandir le local du BDE, une nécessité qui s'impose à la vue de tous!

 

  • Locaux surchargés ? Etalons les cours de cinq heures du matin à minuit, comme dans les lycées égyptiens. Si on commence avant trois heures du matin, on peut même s'offrir le luxe de vendre le 9-rue-de-la-chaise, ce gouffre financier en chauffage.

 

  • Le déménagement à Bure-sur-Yvette est bien entendu sérieusement envisagé (mais un rapport ultra-confidentiel-top-secret précise que pour des raisons inconnues, Clichy-sous-bois reviendrait moins cher)

 

  • Louer Arcueil? Trop cher, trop old-fashioned ! Désormais, les examens se feront à Rungis. La nuit, avant l'arrivée de la marée.

 

  • Instaurer une TVA interne sur la machine à café du 13-rue-de-l'uni (celle avec le café noisette). Encore plus rentable : la location à l'année de places de bibliothèque (gageons que la queue de mise en vente sera trois fois plus longue que pour le CRIT).

 

 

Si tu as d'autres idées top géniales, ma petite loutre adorée, fais toi plaisir, fais toi un kif et note moi dans les commentaires tout ce qui te passe par ta petite tête brouillonne en deux parties deux sous parties. En unissant nos efforts, nous pourrons aider l'Efficiente Administration en cette lourde tâche qu'elle s'est donnée toute seule.

Sur ce, je file préparer mes six-partiels-en-trois-jours, que si ça c'est pas de l'efficience-bien-rationalisée moi je m'y connais plus.

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 12:10

 

Hier soir, en rentrant du caméléon d'un meeting de haut-niveau-finance-et-stratagèmes (avec Petit Nuage donc tu vois un peu le niveau du meeting), je me suis vautré dans mon lit dans un état second en balançant mon ipod et mes écouteurs n'importe où d'un geste nonchalant.

 

 

Ils ont atteri dans mon jardin zen.

 

 

Tu visualises un jardin zen, ma petite loutre? Oui, c'est ça, l'espèce de litière à chat avec du sable dedans que tu peux ratisser en fumant de l'encens et visualisant des lamas quand tu sens que ton quotient karmatitude prânique de ta vie de tous les jours prend une tengente négative tendant vers l'infini pour des raisons obscures et non définies.

 

 

Ben avec le sable qu'il y avait dans mes écouteurs, je peux t'assurer que ce matin j'étais plus zen du tout.

 

 

J'ai commencé par péter un énorme cable (les voisins ont l'habitude).

 

 

Et puis je me suis dit que finalement, ne pas avoir du Rammstein toute la journée dans mes oreilles ne pouvait pas faire trop de mal à mes chakras, après tout.

 

 

 

Comme quoi, ces jardins zen, en fait, c'est efficace !

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 16:42

 

Depuis que certain de mes estimés professeurs émérites ont décrété que je n'aurai plus le loisir de dormir la nuit d'ici la fin du semestre, je me suis vu obligé de tailler dans le vif de mon emploi du temps déja pitoyable (ça tenait déja plus de Tom-Cruise-vingt-quatre-heures-chrono-pour-boucler-la-compta-du-ministère-de-l'agriculture que de Joséphine-Ange-Gardien-sauvons-les-pandas-et-le-pôle-emploi-et-allons-au-marché-bio-raspail-en-chantant-gaiement) et de sacrifier de concert de nombreuses activités passablement superficielles afin de sauver les éléments essentiels de ma vie sociale (comprendre La soirée The Good Wife sur M6 le Jeudi soir).

 

 

Faire les courses quand ses placards sont vides, on est d'accord que c'est tellement 2010...

 

 

Et puis de toute façon, si le savon de Marseille c'était mauvais pour faire la vaisselle, ça se saurait, non?

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 17:43

 

Hier, au ciné, j'ai vu une bande annonce qui commençait mal.

 

C'était neuneu à souhait, larmoyant dès la première seconde, avec une musique d'ambiance toute pourrie, j'étais déja en train d'enlever avec les ongles les quatre Maltesers de ma bouche pour expliquer à mes voisins à quel point on n'irait pas gaspiller nos cartes illimitées pour voir cette daube.

 

Et puis, à la huitième seconde à peu-près, Mélanie Laurent est apparue.

 

J'ai laissé échapper un cri d'effroi (à moins que ce ne fût de dégoût) (comme à peu près la moitié de la salle) (d'après une estimation objective rondement menée par mes soins), j'ai eu encore l'ombre d'un espoir pendant un cinquième de seconde, mais pas de doute possible, c'était bien Elle, avec sa chevelure péroxydée, son oeil vitreux, ses épaules qui forment un angle de 15 degrés avec ses jambes et son vieil air de bourgeoise du seizième faussement décomplexée noyée dans les antidépresseurs qui se contentera encore une fois de jouer son propre rôle de gamine gâtée en trainant des cordes vocales.

 

J'ai encore moins eu envie d'aller voir ce film, si c'était possible.

 

Et puis, à la fin de la bande annonce la plus nulle de l'histoire des bandes-annonce (avec celle de Transformers 2) (et encore), l'information cruciale que tu tenais pas vraiment à avoir, pour t'apprendre que tu étais face à un film avec Mélanie Laurent,réalisé par Mélanie Laurent. Le combo ultime. Mieux qu'un épisode de Princesse Sarah scénarisé par Stéphane Bern.

 

 

Ça promet d'être tellement nul que je vais peut-être aller le voir, rien que pour critiquer. (Critiquer Mélanie Laurent, s'entend)

 

Peut être qu'un jour, pour rester dans la lancée, on aura droit à un film de Mélanie Laurent avec Marion Cotillard...

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 12:23

 

Aujourd'hui, j'ai pris le train pour remonter à Paris-capitale-du-froid-et-de-la-pluie.

 

 

Quand je suis rentré, sur le siège à côté du mien frétillait une espèce de saucisse en forme de chien, avec l'anus à la place de la tête à moins que ce ne soit l'inverse, des poils partout et un petit manteau en peau d'autruche rouge.

 

J'ai pensé à un hot-dog garni pendant quelques minutes et j'ai eu beaucoup de mal à retenir mon sérieux.

 

Et puis la propriétaire de la saucisse est arrivée.

 

J'ai comme qui dirait de sérieux indices qui me poussent à penser que c'était une Niçoise, mais subsiste en moi un vague soupçon de doute, je ne sais pourquoi !

 

 

Aide ton blogueur préféré à affiner son analyse sociologique en trouvant l'intrus parmi cette liste d'accessoires indispensables de la niçoise : des fausses lunettes gucci achetées à Vingtimille, des lèvres collagénées, un faux sac vuitton acheté à Vingtimille, un chien-saucisse, un exemplaire de Grazia dépassant du chien-saucisse,un Iphone 4G serti de cristaux swarowski, des seins siliconés, un legging panthère, un exemplaire de “l'Adolescent” de Dostoievski dépassant du chien-saucisse, des talons à-doigts-de-pieds-apparents, une french-manucure (mal faite), du parfum de duty-free.

 

 

 

L'hésitation m'assaille.

 

 

C'était peut-être une mentonnaise...!

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 21:52

 

Tu auras très certainement remarqué, ma petite loutre adorée, ces derniers temps, que la nuit nocturne tombe plus tôt, qu'il fait plus froid, que tu ne vois jamais le soleil, que les gens autour sont tout gris et font tout bien la gueule et que ton hamster est anémié en vitamine D. Eh oui, tu as très bien vu, comme chaque année, on a changé d'heure !

 

Tu l'auras forcément remarqué avec deux ou trois jours de retard, grâce aux bons services de la SNCF/ton patron/les épisodes des feux de l'amour que-ça-fait-trois-jours-que-tu-comprends-pas-pourquoi-que-tu-rates-le-début-et-que-t'avais-pas-vu-que-Nikki-avait-paluché-Victor, comme ton serviteur et comme 99,97% de la population européenne (sondage personnel et parfaitement exhaustif) qui est emmerdée chaque année par cette invention à la con, forcément française, qui d'autre pouvait mettre au point une ânerie pareille, on se le demande, merci Giscard ! Avec le fallacieux prétexte d'économies d'énergies qui te gâchent deux mois de ton sommeil à toi pour la bonne cause vu que c'est pour sauver les pandas, et du coup tu culpabilises même de râler puisque c'est pour les pauvres pandas qui eux peuvent même pas dormir tout court vu que les vilains buldozzers leurs labourent le bambou tout pas bien !

 

Heureusement, ton blogueur préféré à mené l'enquête, pertinente et discrète, pour te prouver définitivement et de manière irréfutable ce dont 99,96% des européens étaient déja intimenents convaincus, à savoir que c'est un prétexte à la con !

 

Démonstration en images :

 

 

 

Argument pertinent n.1 : Concrètement, à partir du moment ou tu changes d'heure -enfin, à partir du moment ou tu t'en rends compte, à deux ou trois jours près, tu vois plus jamais le soleil de ta vie à part au travers des volets de ta salle de cours/du cinéma en bas de chez toi. Donc, une fois que tu rentres enfin chez toi après une journée harassante à quinze heures trente, et vazy que je t'allume le lustre, la télé, la radio et les lampes de chevet, le Versailles de l'ampoule à incandescence parce que bouffer et bosser dans le noir vingt-cinq heures par jour, même les Inuits ils te diront que c'est pas karma. Donc vazy que je te fasse péter les centrales à charbon. Elle est ou, l'économie, hein Gigi? Parce que concrètement, à part Sarkozy qui dort deux heures par nuit (c'est normal, il a un bébé, c'est bien fait !) (les bébés, c'est le mal), t'en connais, toi, des gens qui se lèvent avant onze heures et qui ont donc la chance de voir le soleil illuminer naturellement leur salon? Moi non ! Donc, c'est con ! CQFD

 

 

Argument pertinent n.2 : Comme tu vis dans le noir, arrive forcément un moment (au bout de trente minutes, suivant mes statistiques personnelles) ou tu te retrouves anémié en vitamine D. Tu sais, la vitamine magique qui te vient avec le soleil quand tu rissoles dessous, et qui te fout de bonne humeur, réveille tes hormones estivales et te donne envie d'aller consoler Ségolène Royal tellement que tu deviens tout amour. Eh bé ta vitamine D, tu l'as plus, et t'es déprimé, tu bosses plus, tu frappes ta copine et tu vas cramer des abribus pour te détendre. Du coup, tu compenses massivement en antidépresseurs (qui viennent s'ajouter aux somnifères que tu prends en quantité industrielle pour compenser l'affreux jet-lag). Et tu niques sa mère le budget de la sécu, et c'est encore moins karma pour ta retraite que pour les pandas. Donc idée à la con ! CQFD

 

 

Argument pertinent n.3 : Comme 99,97% de la population européenne oublie qu'on a changé d'heure, les gens viennent travailler normalement et finissent par s'en rendre compte au bout de cinq ou six heures vu que la délicate voix d'Evelyne Dhéliat ne coïncide plus merveilleusement avec la pause-café. Du coup, pas question d'offrir une heure de boulot de gratuite, vé, donc pour compenser tu fous plus rien pendant les deux/trois/cinq/soixante heures suivantes. Paye ta perte de productivité à l'échelle de l'Espace Schengen. Et je te parle même pas de ceux qui pensent à te changer l'heure, mais dans le mauvais sens ! (tu lèves les yeux au ciel? Viens pas faire genre tu l'as jamais fait!). Et hop, une heure de retard, une heure de décalage, et quinze jours de bordel. Ah c'est beau, hein, l'organisation du travail à la française ! Et pendant ce temps, les chinois, i rigolent ! (en rôtissant du panda) Donc, idée à la con. CQFD

 

 

 

Tu me diras, au moins, tu peux dormir une heure de plus, c'est bien la seule chose qui vend du rêve dans cette affaire. Sauf que moi j'ai même pas pu : je me suis fait secouer par ma mère qui avait oublié qu'on avait changé d'heure. Idée à la con, je te dis !

 

 

 

Bon, et allez, par pure bonté d'âme, je te conclus par une breaking news sensationnelle qui n'a rien à voir mais que je peux pas zapper tellement que c'est jouissif, tu seras d'accord :

 

phoquelesroux.jpg

 

Comme quoi, même la nature y met du sien pour la disparition génétique totale de ces abominations. (et en plus, i'z'ont pas d'âme, beurk!)

Merci mon Otarie pour cette révélation d'importance mondiale qui nous redonne à tous espoir! La lutte continue !

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 16:02

 

Je vais en revenir à mes fondamentaux de blog, ma petite loutre surbookée et survoltée, pour te faire un petit point sociologique sur un us majeur de Sciences-Pro-cette-Noble-Institution, j'ai nommé la bise-aux-gens-que-tu-connais-en-te-rendant-en-cours. Une activité qui te semblera somme toute bénigne, là comme ça sur le papier, mais dont je me sens obligé de traiter au vu des proportions de la chose dont tu ne sembles naïvement pas te douter, mon pauvre petit.

Je te récapitule : la Sérénissime Institution compte environ mille étudiants par promo. Au bout de trois ans, soirées aux Champs de Mars et vélib' à 5 heures du matin aidant, tu peux bien prétendre en connaitre vaguement la moitié de vue, dont un cinquième constituent bien tes frères de cuite. Si tu sais compter (aka si tu n'es pas élève de la Sérenissime Institution), tu calculeras que ça fait bien deux cents costards et chemisiers à qui tu claques la bise en mode Auteuil-Neuill-Passy dans les couloirs du 27.

 

 

Le souci ? C'est que quand comme moi tu as une légère propension matinale à être vaguement en avance sur ton retard, et qu'en plus ta vessie a une capacité horaire maximale de trois quarts d'heure qui t'oblige à te ruer aux commodités les plus proches à toutes les pauses avant de te recommander un thé au citron, eh bé concrètement t'as pas le temps de claquer la bisette à tous les gens que tu vois vaguement qui c'est parce que tu te crois un peu te rappeler leur avoir tenu les cheveux à la dernière soirée chez machin il y a deux ans sur la ligne 12. Sachant qu'en plus le rayon social de la Très-Glorieuse-Institution court sur un rayon de deux-cent-mètres autour du Saint-des-Saints (le 27), englobant ainsi la rue Saint-Guillaume de part et d'autre du Boulevard (Saint-Ger)(main) (je précise pour les ignares non-germanopratins) (oui, ça existe, il paraît)(les pauvres, je sais, moi aussi ça me fait de la peine je prie pour eux), la rue des Saints-Pèreuhs et la portion est de la Rue de l'Uni (versité)(je précise pour...).

Ça pose un vrai problème public, sérieusement, toute cette circulation ralentie par les bises qui claquent tous les deux mètres. Un jour, Bertrand et les rouges du conseil municipal, i vont sortir la cannonière, on est prévenus!

 

Mais ne t'en fais pas, ma petite loutre apeurée, comme toujours ton blogueur préféré est là pout te livrer ses solutions pour sauver ta vessie sans ruiner ta vie sociale. Enjoy et ne me remercie pas, c'est de bon coeur.

 

 

 

Méthode n.1 : L'autisme musical.

 

Concrètement, ça consiste à chausser ton ipod volume maximum et à foncer tête baissée vers ta salle de cours (en prenant garde à pas faire tomber Bernadette Chirac devant la poste de l'angle de la rue des Saints-Pèreuhs). Si malgré tout tu as peur que quelqu'un ne t'aborde quand même, tu fermes les yeux et tu commences à brailler du Avril Lavigne à tue-tête. Résultat garanti.

 

Chances de succès : 70%. Le seul risque de cette fantastique méthode étant pour ta crédibilité sociale, pense à renouveler ta playlist poubelle régulièrement (d'expérience personnelle, France Gall et Alizée sont fortement déconseillés aux abords de la rue de l'uni). Inutile de préciser que si t'as pas d'Ipod, plutôt crever en ingérant des pages de Code Civil que de sortir une merdouille chinoise achetée à Barbès.

 

 

 

Méthode n.2 : La Grippe A.

 

Concrètement, ça consiste à te boire une bonne bouteille au Daily Monop' pour que ton naseau soit bien rouge, à t'emmitoufler la face sous une grosse écharpe en vieille laine qui gratte et à cracher tes poumons sur tous ceux qui t'approchent. Grands gestes à l'appui, tu devrais parvenir à ton amphi sans trop d'emmerdements.

 

Chances de succès : 60%. Compte qu'en période d'examens blancs, tout le monde se précipitera avec joie sur toi, et que s'ils constatent n'avoir aucunement besoin d'avoir à recourir aux services de l'Institut Pasteur dans les dix heures suivantes, tu risques fort de finir lapidé à coups de Vernimmen (le MAL) et de te retrouver pendu à un arbre dans le Jardin du 27!

 

 

 

Méthode n.3 : La tenue Poubelle.

 

Concrètement, il te suffit d'enfiler les premières fringues qui te viennent sous la main le matin au réveil, tu rajoutes ton hoodie de ton université australienne par dessus parce qu'il fait froid dans cette ville maudite, et tu sors dans la rue comme ça en chantonnant. Plus tu ressembles à Amanda Lear, plus c'est réussi ! Je te garantis que jamais-au-grand-jamais personne ne s'approchera à moins de cinq mètres de toi dans le rayon d'influence de la Sainte-Institution.

 

Chances de succès : 100%. Le seul léger détail, c'est que tu risques de ne plus être invité très souvent aux fêtes et anniversaires de tes chères connaissances de promo, et qu'au bout d'un moment, tu n'auras plus aucun problème vu que plus personne ne viendra te claquer la bise.

 

 

 

Si tout cela te laisse encore plus perplexe qu'un cours de Bruno Latour, ma chère petite loutre, tu peux aussi faire comme moi : non seulement claquer la bise à toutes les connaissances et connaissances de connaissances que tu croises, mais aussi blablater pendant cinq minutes sur la pluie, le vent, Ségolène Royal et les derniers potins, et puis jeter un oeil nonchalant à ta montre en déclamant sur un ton neutre "oh, j'ai cours" et te diriger lentement vers ta salle à deux rues de là tout en allant au toilettes et en prenant un café au passage.

Avec ça, tu auras plein d'amis, et tu seras content puisque sciences-pro en 10 ans, c'est possible !

Partager cet article
Repost0

M'inviter À Dîner :

  • : Tree-Kangaroo-Hunter (ou l'étude sociologique poussée des moeurs australivores)
  • : Et le kangourou, il met le vegemite dans le papier d'alu??! Bon...Votre cas semble désespéré...Suivez donc les conseils de survie down under d'un spécialiste de la question, de mon petit nom "lost in translation." Avec un peu de chance, vous aurez une parfaite illustration de ce qu'il ne faut pas faire! Enjoy, Mate ;-)
  • Contact

Recherche

Un Article Au Hasard :